dimanche 22 avril 2018

23.042017

Prend ma main et ne la lâche pas
Prend ta main jusqu'au fond de moi
Si mes doigts ne sont pas suffisants 
pour toi prend ma taille et serre la
Serre les vices au fond de moi
Je n'ai que mes mains pour construire notre histoire
Mais c'est une nouvelle qui s'écrit ce soir
Sans cesse et caresse
Prend ton temps pour faire monter la tension
Relâche la pression et laisse mon obsession
Atteindre la chaleur et briser la pudeur
Nous n'avons que nos mains pour créer l'alégresse
Les instruments ne sonnent pas dans la paresse
Prend ma main jusqu'au fond du fond
J'engloutirai la honte 
Et volerai la toison
Et quand mes doigts se relâcheront 
Pense à moi au fond de toi.

lundi 16 avril 2018

16.04.2018

Big Banana.

J'ai pensé à cette expression anglaise aujourd'hui. Let go. Et aussi étonnant que ce soit, notre langue française n'en possède pas vraiment d'équivalent. Le plus proche serait "laisser couler", j'imagine. Elle est sale d'ailleurs cette expression quand on essaie de se l'imaginer.
C'est un but inatteignable cette expression ici. C'est d'ailleurs bien le problème de se la figurer comme un but. C'est un paradoxe. Si on laisse les choses aller c'est bien qu'on abandonne l'idée de but et de finalité. On vit dans l'instant en quelques sortes. Enfin là on passe dans un délire New Age pseudo philosophique qui a bercé la génération de nos parents mais qui a donné toute une ribambelle de rejetons qui ne se concentre que sur son anxiété sociale.
Tout ce que je fais je le fais dans une finalité. Si je regarde un film c'est pour parfaire ma culture cinématographique (même une bonne vieille Romcom ça marche), définir mes goûts et donc ma personnalité, m'inspirer de techniques ou de dialogues et j'en passe. Ça marche pour la musique et pour les livres également. Si je vois des amis c'est pour me plaindre ou me valoriser ou me faire des contacts. Si je cherche à rencontrer des gens c'est pour palier à mon ennui....
On ne fait rien pour rien. Rien n'est gratuit et désintéressé. Enfin c'est comme ça que je le vois.
Et c'est une lutte de chaque instant.
C'est une fatigue constante.
Une bataille pour essayer d'éteindre cette machine à intégrer et à remettre en question tout ce qui atteint nos neurones.
Et on ne peut pas couper les connexions.
Il faut juste réussir à vivre avec le fait qu'on essaiera toute notre vie de trouver une finalité à des actions qui n'impacteront en rien la marche du monde.
Peut être....